Comme une promesse électorale peut s’écraser lamentablement sur la réalité trumpienne ! Le premier ministre du Canada, Mark Carney, vient de le subir à la dure, lui qui avait bâti sa campagne électorale sur l’intention de tenir tête à Donald Trump. Les libéraux de Mark Carney ont été élus dans un nuage de colère canadienne face aux tarifs agressifs de Trump et à son insistance pour que le Canada devienne le 51e État américain.

En imposant le 1er août au Canada des tarifs de 35 % — plutôt que les actuels 25 % — sur les biens d’exportation non protégés par l’Accord commercial Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), le président américain, Donald Trump, renvoie son voisin dans le coin des cancres — contrairement au Mexique, qui bénéficie d’un sursis de 90 jours. M. Carney essuie là un camouflet politique d’importance et doit trouver une manière de réhabiliter son rapport de force. Fort de son expérience à la Banque du Canada et à la Banque d’Angleterre, M. Carney a toujours été présenté comme un fin négociateur.

Ce revers survient même si

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