Le REM dans la tempête
Dire que la patience des usagers du Réseau express métropolitain (REM) est mise à rude épreuve relève de l’euphémisme : on a beau croire aux vertus du transport collectif et vouloir gober les mirages qu’opérateurs et exploitants ont créés, il n’y a rien comme l’épreuve des faits pour donner l’heure juste. Les échecs répétés du REM vont finir par miner la confiance qu’on lui accorde et écorcher notre adhésion au transport collectif.
Cette semaine, le REM roule à service réduit. En raison de prestations récentes « inacceptables » et afin de « stabiliser » le service, les gestionnaires du métro léger automatisé offriront le service en heures de pointe seulement, avec des navettes prenant le relais le reste du temps. Les habitués du réseau, qui comprend cinq stations reliant Brossard, sur la Rive-Sud, à la gare Centrale, dans le centre-ville de Montréal, en ont assez des hoquets du REM. Ceux-ci rallongent leur trajet, occasionnent du stress inutile et coûtent parfois des sommes imprévues. Il y a un an, dans la foulée d’une série d’interruptions de service du REM ayant causé des maux de tête aux usagers, certains avaient confié au Devoir s’être résignés à… acheter une voiture, leur bel enthousiasme face au projet de transport collectif ayant été........
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