L’indispensable bac brun
Quelle relation entretenez-vous avec votre bac brun ? Projet personnel grisant ? Mal nécessaire ? Objet de curiosité ? Échec malodorant ? Obligation accablante ? Si on en croit un sondage Léger dont Le Devoir faisait état cette semaine, à Montréal, à peine la moitié des répondants disent recourir au fameux bac brun, pourtant disponible pour 93 % des ménages.
Quant à la collecte des ordures ménagères, passée à un rythme bimensuel dans plusieurs arrondissements, elle pue au nez de 54 % des Montréalais. Le manque d’espace pour entreposer les déchets, la mauvaise odeur et la crainte d’attirer de la vermine trônent au sommet des raisons qui fâchent le citoyen montréalais. RECYC-QUÉBEC calcule pourtant que 93 % de la population du Québec a accès désormais à un mode de collecte des déchets organiques. Mais il semble évident que les municipalités ayant une forte densité de population croisent plus de défis d’adhésion citoyenne.
La collecte des résidus alimentaires est pourtant un maillon indispensable de la chaîne de recyclage de toute société se disant verte. Le Québec a longtemps accusé un retard préoccupant en cette matière, mais les efforts des municipalités semblent avoir payé. Selon le © Le Devoir
