On ne doit jamais couper en éducation pour équilibrer le budget
Ces dernières années, notre système d’éducation public doit conjuguer avec une pénurie de main-d’œuvre et une augmentation du nombre des élèves, ces derniers exigeant de plus en plus d’accompagnement et d’aide. Conséquences directes : du personnel à bout de souffle, une augmentation plus qu’importante du nombre d’enseignants non légalement qualifiés et des enfants sans services adaptés à leurs besoins.
Aujourd’hui, alors que le coût de la vie explose, le gouvernement Legault agit sur deux fronts : il retire les fonds et les ressources qu’il avait alloués (par exemple, le tutorat, la présence accrue d’adultes en classe, l’aide alimentaire, etc.) et il exige, à la veille des vacances estivales et alors que la prochaine année scolaire est déjà planifiée, que les milieux réduisent radicalement leurs dépenses. La situation est si extrême que la Fédération des centres de services scolaires du Québec (FCSSQ), des directions générales de centres de services scolaires et des présidences de commissions scolaires ont pris la parole pour affirmer qu’il est impossible de retrancher un demi-milliard de dollars sans réduire les services offerts aux élèves.
Pourtant, on ose prétendre qu’il s’agit d’« efforts budgétaires », alors qu’en réalité, ce sont nos enfants que l’on prive d’un repas, d’un coup de........
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