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Défaut de proportion

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18.07.2025

Commençons par éliminer tous doutes ou malentendus. Le Devoir appuie vigoureusement les obligations imposées aux cégeps et aux collèges anglophones avec la réforme de la Charte de la langue française adoptée en 2022 par le gouvernement Legault. Chacune d’elles, sans réserve et avec la conviction que celles-ci peuvent contribuer à fortifier le français au Québec.

Des critères d’admissibilité à l’enseignement collégial en anglais plus stricts ? Oui ! Réussir une épreuve uniforme de français pour obtenir son diplôme ? Il était temps ! Suivre (et réussir) au moins trois cours en français ? La moindre des choses. Plafonner le nombre d’étudiants pouvant être admis dans un parcours anglophone ? Ça tombe sous le sens. Il y a du bon et même du meilleur dans la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français (aussi dite loi 14).

Établissement d’enseignement supérieur bilingue offrant des programmes en français et en anglais sur ses campus de Montréal, de Laval et en ligne, le Collège LaSalle pense de même. « On est absolument pour la loi 14 et la protection du français », affirme à qui veut l’entendre son président-directeur général, Claude Marchand.

Ce dernier a visiblement échoué à trouver une oreille prête à l’entendre — et surtout à le croire — à Québec. Il faut dire qu’il y a décalage apparent entre les paroles et les actes.

L’an dernier, le gouvernement Legault........

© Le Devoir