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Oh Miami Miami Miami

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15.06.2025

Avant de décliner dans l’échelle des valeurs sociales, la virilité vivait de beaux jours dans le hockey professionnel nord-américain. Tu encaisses une mise en échec à défoncer la baie vitrée ? Pas de problème. Tu te relèves en serrant les dents et tu regagnes tranquillement le banc de ton équipe en essayant de te souvenir du nom de ta femme.

C’est peut-être un effet de la disponibilité des matchs de soccer européens sur les chaînes spécialisées d’ici, mais un fait nouveau est apparu sur nos patinoires ce printemps : les hockeyeurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) ont appris l’art du plongeon. Pour aller « chercher la pénalité », ils sont maintenant presque aussi doués que le footballeur lambda du Brésil ou de l’Italie.

Lundi soir en Floride, un joueur des Oilers d’Edmonton n’a pu éviter le contact avec le cerbère des Panthers. Y avait-il, dans ce choc relativement bénin, matière à une pénalité pour obstruction au gardien ? Peut-être. Mais Bobrovski n’a pris aucun risque et, en se donnant un élan digne d’un gymnaste olympique exécutant un salto arrière, il s’est affalé tout en sparages dans sa cage.

Résultat : un avantage numérique qui a permis aux champions en titre de marquer un but décisif, et c’était 2-0 après une période. Plus tard, on a vu Anton Lundell, des Panthers, recevoir, le long de la bande, un faible double échec au bas du dos. Il a alors consciencieusement piqué du nez sur la glace. Un juge olympique lui aurait accordé la note de 5,5. Heureusement pour lui, la séance de taponnage se poursuivait et il a pu se rattraper. Aussitôt........

© Le Devoir