Voilà que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, prend Donald Trump au sérieux lorsque le président américain déclare son envie de faire de son voisin du Nord le 51e État états-unien. Il y a deux semaines, le Financial Times annonçait que « la menace de Trump d’annexer le Canada n’[était] plus une blague pour Trudeau ». Parallèlement à cela, Chrystia Freeland, qui cherche à succéder à Justin Trudeau, proposait, en guise de contre-attaque, un impôt douanier de 100 % sur les voitures Tesla fabriquées par Elon Musk, devenu à présent le sujet préféré du roi.

Bravo ! J’applaudis tout mouvement réaliste et combatif à Ottawa. En revanche, et malgré sa nouvelle sagacité, le « gouverneur » Trudeau se trompe dans ses chiffres : un 51e État existe déjà, c’est Israël. Et bientôt, Gaza en formera un 52e. Je plaisante ? Pas plus que Trump. Simultanément au réveil canadien devant la brimade trumpienne, le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a annoncé son soutien au « plan » du président de vider Gaza de ses deux millions d’habitants pour y créer, sous possession américaine, une nouvelle « Côte d’Azur ».

Selon Nétanyahou, cet audacieux projet immobilier est le « seul plan viable pour permettre un avenir différent » dans la région.

Avant l’investiture de Trump, en janvier, j’aurais traité de folie pure une déclaration comme........

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