menu_open Columnists
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close

Douceurs internationales

13 1
yesterday

Jeudi dernier, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), que, dans un lapsus pendant la période de questions, le premier ministre a appelé « le chef du Québec », tentait de définir ce que serait, pour un Québec indépendant, l’utilisation du soft power. Par opposition au hard power, celui des armes et de l’argent qui contraint, la version soft influence.

Les puissances additionnent évidemment les deux et le pouvoir américain procède d’une combinaison Pentagone-Wall Street-Hollywood. L’un bombarde ou menace de le faire, le second achète, le troisième diffuse des valeurs.

Le Canada, puissance moyenne, a eu son heure de gloire hard sur les côtes de la Normandie, puis son moment semi-hard, semi-soft avec la création des Casques bleus. Dans les années 1990, il fut une force de proposition (soft) avec la création de la Cour pénale internationale (CPI) et la conception du traité d’interdiction des mines antipersonnel. Depuis ? Pas grand-chose. Comme quoi il est possible de ne pas être un géant et de se rendre utile, ou de devenir invisible.

Proposant le premier volet de son livre bleu sur un Québec indépendant portant sur les relations internationales, St-Pierre Plamondon a dessiné le portrait d’un futur État modeste, mais constructif. On en saura davantage sur l’armée dans le volet sur la défense, mais on a appris que le Québec sera membre de l’OTAN et pourra participer à ses opérations, comme le font plusieurs États........

© Le Devoir