Un logement n’est pas un privilège, c’est un droit
Madame la Ministre Duranceau, le 1er juillet, au Québec, c’est jour de déménagement. Cette année, nous ne voulons plus de mots réconfortants, nous attendons des gestes forts.
Par gestes forts, nous entendons plus d’investissements dans les logements sociaux. Nous entendons aussi un encadrement du marché locatif pour mettre fin aux refus arbitraires et à la discrimination et une reconnaissance du rôle fondamental des ressources communautaires, qui tiennent debout là où le gouvernement recule.
Partout au Québec, les rues débordent de boîtes, de meubles usés, de souvenirs entassés à la va-vite. Pour beaucoup, c’est une nouvelle page qui s’écrit, mais pour d’autres, il n’y a pas de page blanche ou de porte à franchir.
Pour trop de jeunes, le 1er juillet ne signifie ni........
© Le Devoir
