Le risque climatique du banquier
Nos institutions financières sont exposées à un risque climatique élevé et elles ne le savent pas, ou peu.
Du moins, la mesure et l’évaluation du degré de leur exposition traduisent des lacunes ou carences en matière de données et de modélisation venant fausser leur analyse. L’intégration de ce risque dans leur processus décisionnel d’affaires s’en trouve ainsi minimalisée. La menace pour leur stabilité est d’autant plus grande que leur réponse au réchauffement climatique repose sur le scénario dominant d’une transition énergétique différée, qui les expose à des coûts beaucoup plus élevés qu’une transition ordonnée et rapide.
À quelques jours de l’ouverture d’une autre COP otage de l’industrie fossile, il revient à la mémoire cette décision, annoncée début octobre, des institutions membres de voter la dissolution d’un vaste regroupement bancaire voué à associer le secteur financier mondial à la lutte contre le changement climatique. L’Alliance bancaire Net Zero, soutenue par l’ONU, perdait ainsi ses derniers adhérents.
À son apogée, elle comptait plus de 140 institutions mondiales, dont les six grandes banques canadiennes. Mais la pression politique exercée par les républicains après l’élection de Donald Trump a conduit les grandes banques américaines à quitter l’Alliance, fissurant ainsi le socle sur lequel reposait ce pilier de l’engagement et la contribution de l’industrie financière mondiale vers une économie carboneutre. Faible consolation, les cadres créés par l’Alliance, y compris les orientations sur la manière dont les banques devraient fixer des objectifs climatiques, resteront disponibles, avait alors déclaré un porte-parole de........





















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