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La rentrée nous ramène au REEE

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14.09.2025

La rentrée scolaire est aussi synonyme de calculette. Les coûts qu’elle engendre peuvent non seulement varier grandement, mais ils grimpent encore davantage lorsqu’il est question d’études postsecondaires. De quoi nous rappeler l’utilité du régime enregistré d’épargne-études (REEE).

Au Canada, la couverture des frais liés aux études postsecondaires d’un enfant (de scolarité, matériel, transport, logement, nourriture et autres) invite à prévoir en moyenne un budget de 41 654 $ pour deux années d’études collégiales et de 74 265 $ pour trois années d’études universitaires, peut-on lire sur le site du Mouvement Desjardins portant sur le REEE. On parle d’un total de quelque 116 000 $ pour ces cinq années.

Les données québécoises s’y rapprochent. Le site financier Hardbacon estimait en 2024 ce coût à près de 109 000 $. Or, si l’étudiant habite chez ses parents, on parle plutôt d’un parcours de cinq ans coûtant un peu plus de 11 000 $ simplement en frais, et de 14 450 $ en y ajoutant les manuels et l’ordinateur.

Cependant, si l’on veut comparer des pommes avec des pommes, ajustons ces chiffres… Hardbacon chiffre à près de 391 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) le coût pour élever un enfant jusqu’à 22 ans, soit une moyenne de près de 17 800 $ par an. Ce calcul inclut les frais de scolarité des cinq années postsecondaires d’un enfant habitant chez ses parents. Dans ce dernier cas, on peut donc parler d’une facture globale avoisinant les 89 000 $ pour ces cinq années d’études.

Cela dit, il faut inclure dans la balance les transferts gouvernementaux, comme l’allocation canadienne pour enfants, l’allocation famille du Québec et le remboursement anticipé des frais de garde pour les familles ne pouvant trouver une place subventionnée. Aussi, au fédéral, les frais de garde viennent réduire le revenu net — et, par conséquent, les impôts — , tout en augmentant les bénéfices fiscaux comme les........

© Le Devoir