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Temps durs en campagne municipale

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Récemment, je suis passé à côté du parc Beaubien avec mon fils. C’était le moment d’aller au camp d’entraînement de la nouvelle saison de hockey, et on roulait en direction du Centre Étienne-Desmarteau. Eh oui, sacrilège, je possède une voiture. En passant devant le parc, donc, un souvenir m’a frappé de plein fouet.

Le 9 septembre 2015, nous inaugurions une plaque commémorative sur un banc du parc en l’honneur du Grand Antonio. Il avait l’habitude de prendre l’autobus 18 – Beaubien pour venir s’asseoir en face, près du Dunkin’ Donuts. Nous voulions souligner ce lien en lui rendant hommage. Pour l’occasion, Elise Gravel, qui a signé un livre jeunesse à son nom, était venue nous raconter ce personnage plus grand que nature. L’ambiance était à la fête.

Plus tôt, un journaliste avait annoncé son intention de profiter de l’occasion pour venir me questionner sur l’implantation de nouvelles vignettes de stationnement sur deux rues dans l’arrondissement. Nous lui avions expliqué que ce n’était pas le bon moment, mais que nous pourrions nous reprendre plus tard sans problème. Il s’était quand même pointé le bout du nez et avait insisté. En pleine entrevue, j’ai refusé de répondre, préférant me concentrer sur la cérémonie et les souvenirs du Grand Antonio.

Dans les heures qui ont suivi, ce journaliste a publié une vidéo personnelle sur ses réseaux sociaux me ridiculisant et m’accusant d’avoir la « langue de bois ». Pour calmer la fausse crise qu’il avait........

© Le Devoir