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Nos villes au front, sans électeurs

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11.09.2025

Dans les derniers mois, nos villes québécoises ont été littéralement secouées par des pluies diluviennes, des canicules et des tempêtes qui ont mis à mal leur capacité organisationnelle. Ce qui devait autrefois survenir une fois tous les 100 ans se répète maintenant chaque année, parfois même à plusieurs reprises dans l’année. C’est notre nouvelle réalité.

Cet été, Montréal a reçu en quelques heures des précipitations d’une intensité historique. À Québec, des orages violents ont plongé des dizaines de milliers de foyers dans le noir. Plus récemment, c’est Lanaudière qui a été frappée par des pluies torrentielles suivies de pannes électriques massives. Sans oublier Debby, l’an dernier, qui avait laissé derrière elle des quartiers dévastés, des rues transformées en torrents et des citoyens sans recours.

Et ce n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend. La fréquence et l’intensité de ces événements climatiques ne feront qu’augmenter. Chaque fois, ce sont nos villes qui se retrouvent en première ligne. Elles ouvrent des refuges, rétablissent les services, coordonnent les secours. Elles doivent protéger les plus vulnérables, parfois avec des moyens dérisoires. Pendant que les gouvernements supérieurs débattent de grands principes, ce sont les municipalités qui absorbent le........

© Le Devoir