Depuis le 20 janvier dernier, le monde entier semble marcher sur la tête. En à peine deux mois, Donald Trump a fait du plus grand allié du monde libre un partisan des régimes autoritaires et répressifs. Finis, balayés d’un simple revers de main, les principes diplomatiques et multilatéraux patiemment construits depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette nouvelle réalité oblige les rares défenseurs des démocraties libres à s’adapter et à redéfinir le sens même de leur action commune.

On connaît déjà les écoanxieux, bientôt, il y a fort à parier que nous aurons des masses de politico-anxieux angoissés par les tensions géopolitiques. Mince consolation, pendant deux semaines, chaque matin en ouvrant mon rideau, j’ai pu voir Montréal recouverte d’un manteau blanc éclatant. Un détail anodin, direz-vous ? Peut-être, mais c’était suffisant pour me permettre d’entamer la journée avec un brin de sérénité. Cette neige, restée étonnamment blanche, me renvoyait l’image d’une résistance aux turbulences internationales, comme un dernier rempart face aux tensions trumpiennes qui finissent par peser un peu trop dans nos quotidiens.

Le brin de nostalgie à l’idée de ne plus être impliqué dans la gestion des opérations de déneigement m’est vite passé en voyant ressurgir ces éternels rabat-joie jamais satisfaits du travail accompli par celles et ceux qui se dévouent pour améliorer notre quotidien. Il faut saluer les personnes........

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