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Un monde de brutes (bis)

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04.03.2025

Donald Trump has begun a mafia-like struggle for global power. « Donald Trump a entamé une lutte mafieuse pour le pouvoir mondial. »

Baignant dans le rouge, la couverture du magazine The Economist du jeudi 27 février évoque une ambiance de Cosa Nostra.

Sous un éclairage sinistre et rasant, six silhouettes à l’air menaçant : d’abord la figure dominante de Donald Trump, casquette MAGA et regard mauvais, puis, comme autant de « rivaux-alliés » mafieux : Poutine, le prince Salmane, Erdogan, Xi et Nétanyahou.

Un « monde de brutes » qui est désormais le nôtre.

Tous adeptes de la manière forte dans leurs rapports à la politique. Tous plus ou moins fâchés avec le droit international. Tous pareils ? Non.

Il ne s’agit pas d’un « axe » au sens d’un programme commun ou de la convergence stratégique — quoique. Certains ont été élus, d’autres pas, certains ont fait tuer des dizaines de milliers d’innocents, d’autres… en nombre plus limité, voire pas du tout.

La dictature de Xi Jinping ne s’embarrasse pas de simulacres d’élections ; celle de Poutine, oui. La Chine, malgré son totalitarisme interne, sa persécution éradicatrice des Ouïghours ou des Tibétains, sa fixation menaçante sur Taïwan, reste un acteur plus prévisible à l’international, plus respectueux des formes (investissements dans le « multilatéral » onusien). Elle n’est pas un « État-voyou » comme celui de Poutine.

La Turquie est un pays autoritaire, où les opposants sont harcelés par un pouvoir judiciaire allié au président, mais où les élections peuvent encore apporter des........

© Le Devoir