L’intervention américaine de 2025 en Iran, contre le régime de l’ayatollah Ali Khamenei, ramène des parallèles historiques, généralement funestes, comme celui avec l’invasion de l’Irak.

En 2003, George Bush et ses acolytes « néo-cons » avaient fait rouler les tambours de guerre pendant des mois. Leurs intentions ne faisaient aucun doute. L’ONU et ses inspections, les affirmations prouvées selon lesquelles il n’y avait plus, en Irak, d’armes de destruction massive en état de marche à l’automne 2002… rien n’allait freiner le zèle des envahisseurs.

En 2025 au contraire, Donald Trump a joué l’indécision et la diplomatie jusqu’au bout, même s’il s’est peut-être agi de duplicité et d’un « jeu de rôles », en connivence avec l’allié israélien. Trump aura leurré beaucoup de monde en déclarant « je leur donne encore deux semaines »… juste avant d’envoyer les B-2 avec leurs superbombes.

Autre différence : en Irak, il s’agissait d’une véritable invasion, avec l’attirail complet (chars, infanterie, etc.), alors que la guerre contre l’Iran reste essentiellement aérienne (en plus d’être une guerre psychologique et une cyberguerre).

Au-delà de ces différences… des similitudes pourraient rapidement apparaître entre l’Iran, l’Irak et d’autres épisodes.

Lorsque Bush fils décida d’éliminer la dictature de Saddam Hussein, les troupes américaines, accompagnées de troupes britanniques et de quelques autres, mais contre l’avis de l’ONU, entrèrent en Irak et renversèrent aisément un régime usé et détesté.

Le résultat,........

© Le Devoir