Il s’en est trouvé plusieurs, à la mi-mai, pour être soulagés par le message de l’ambassadeur des États-Unis au Canada, Pete Hoekstra, qui a assuré en entrevue que les discours présidentiels sur le 51e État « ne recommenceraient pas ». À la fin mai, Trump nous vendait son projet de « Dôme d’or » au prix de 61 milliards — ou encore gratuitement, si l’on devenait son « 51e État chéri ».

Il fut aussi une époque pas si lointaine — la semaine passée — où l’on envisageait d’engouffrer des milliards dans ce grand projet, question d’assurer la sécurité nationale en se blottissant sous l’aile protectrice de Donald Trump. Depuis, Washington a déployé les marines à Los Angeles.

Lorsqu’on voit un président envoyer l’armée intimider la population civile de son propre pays, qu’il considère comme des opposants politiques, on ne peut parler de stratégie de défense commune sans que la nausée nous prenne à la gorge. Même le juge en chef de la Cour suprême du Canada, Richard Wagner, a trouvé bon de nous rappeler mardi, vu le contexte, que lorsque des gouvernements attaquent les médias, les juges, les avocats et les universités, « il y a de bonnes chances que nous soyons face à une dictature........

© Le Devoir