L’État fantôme
Cette semaine, pendant qu’Emmanuel Macron haranguait les délégués à l’Assemblée générale de l’ONU en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien, en France se déroulait une étrange guerre de drapeaux. Dans près d’une centaine de communes, des militants montaient à l’assaut des mairies pour y hisser le pavillon palestinien. Une bannière étrangement devenue le signe de ralliement dans toutes les manifestations, au point où ceux qui osent brandir le tricolore se font expulser manu militari.
Étrange paradoxe où l’on voit des militants au goût marqué pour la rhétorique révolutionnaire préférer, à l’étendard de 1789, celui d’un ancien califat. Mais l’Histoire n’a de cesse de nous surprendre.
Pendant ce temps sur les rives de l’Hudson, Emmanuel Macron, suivi d’une dizaine de pays, dont le Canada, s’évertuait à convaincre les leaders du monde des bienfaits de la reconnaissance de l’État palestinien. Un pari gagné d’avance puisque 148 États l’ont déjà fait et qu’on ne connaît guère d’observateurs sérieux pour ne pas souscrire à la solution des deux États. Mais suffit-il de prêcher la vertu pour qu’elle devienne réalité ?
Si un récent sondage de l’IFOP commandé par le CRIF rapporte que 71 % des Français rejettent toute reconnaissance de l’État palestinien avant la libération des otages et la reddition du Hamas, c’est qu’ils se sont posé une question simple : comment peut-on reconnaître un État qui n’a ni frontières ni........





















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