Et si on réduisait les chevauchements entre Ottawa et Québec en immigration ?
Le gouvernement Legault veut-il toujours plus de pouvoirs en immigration ? Si oui, ce serait le bon moment d’en discuter avec le gouvernement fédéral.
On a appris récemment que le ministre fédéral des Finances et du Revenu national, François-Philippe Champagne, dans une lettre à ses collègues, a exigé un examen « ambitieux » de leurs programmes et activités dans une perspective de sabrer de manière considérable les dépenses. Un des moyens proposés pour y arriver serait de réduire les chevauchements avec les provinces. Un autre serait de se défaire des programmes, lorsque possible.
S’il y a un domaine où les chevauchements abondent entre le Québec et le fédéral, c’est bien celui de l’immigration. Chaque personne qui souhaite s’établir au Québec, de manière temporaire ou permanente, passe par les processus des deux gouvernements à un moment donné de son parcours, généralement en payant des frais chaque fois. Il y a quelques exceptions. Les personnes qui obtiennent un permis de travail temporaire du fédéral dans le cadre du Programme de mobilité internationale et ne demandent pas de résidence permanente n’ont pas d’étape à faire auprès du gouvernement québécois.
Réduire les chevauchements serait un soulagement énorme, en matière de coûts et de temps, pour les gens arrivant au Québec. Les retards créés par ces dédoublements sont très stressants et peuvent être........
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