Les temps sont durs pour la télévision francophone au pays, et la situation dans laquelle elle est plongée est à risque de se détériorer encore plus si on n’y prend pas garde de toute urgence.

L’an dernier, Québecor et Bell ont éliminé plus de 1000 postes pour tenter de juguler la crise de rentabilité qui touche leurs antennes. La semaine dernière, la direction de TVA a forcé une prise de conscience alarmante en imposant des charges de 300 000 $ aux partis politiques fédéraux pour la tenue d’un débat au cours de la prochaine campagne électorale. Le coût de production et de diffusion de ce type d’événement est devenu insoutenable dans le contexte de la rentabilité courante de ses activités de radiodiffusion, arguent les gestionnaires responsables chez Québecor.

Faut-il rappeler la décision de TVA d’annuler la populaire série Sorcières pour des motifs similaires, annoncée il y a quelques semaines à peine ?

Vous pouvez ajouter à cela les pressions additionnelles que pourrait faire peser sur le modèle d’affaires des radiodiffuseurs privés la mise en œuvre du plan suggéré par l’ex-ministre responsable de Patrimoine Canada Pascale St-Onge. En bref, elle suggère de doubler à toutes fins utiles les........

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