Le 16 juin 2025, les dirigeants du G7 réunis à Kananaskis, en Alberta, ont publié une déclaration officielle en réaction aux tensions croissantes entre Israël et l’Iran, lesquelles comptent depuis un troisième joueur, les États-Unis, qui ont lancé une attaque contre trois sites nucléaires iraniens, samedi. Lue dans le contexte dramatique d’une région en flammes, cette déclaration révèle davantage les limites — voire l’aveuglement — des grandes instances internationales qu’une véritable volonté de paix. En réaffirmant un soutien inconditionnel à Israël, en accusant unilatéralement l’Iran d’être la « source principale de l’instabilité et du terrorisme régional » et en reléguant la protection des civils au rang de clause diplomatique accessoire, les puissances du G7 montrent leur incapacité à agir de manière juste et équilibrée pour prévenir l’escalade des conflits au Moyen-Orient.

Pire encore, leur inaction, ou leur action biaisée, participe à légitimer des violences qui relèvent désormais du crime contre l’humanité.

Ce constat d’impuissance, nous le retrouvons aussi au sein de l’Organisation des Nations unies, censée incarner la volonté collective de la communauté internationale. Devant les bombardements massifs de Gaza, les déplacements forcés, la destruction systématique........

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