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Des patients vulnérables coincés entre la rue, l’urgence et la prison

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08.06.2025

Nous sommes six psychiatres travaillant avec des personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme et/ou une déficience intellectuelle (DI-TSA) qui ont souvent des troubles graves de comportement. Depuis plusieurs mois, nous suivons l’actualité en espérant que les quelques articles dépeignant la réalité de nos patients qui ont été publiés seront suffisants pour déclencher un véritable mouvement de société.

Le mois dernier, nous avons entendu avec horreur l’euthanasie être proposée sur les ondes publiques comme solution à une souffrance provenant de l’organisation de notre système. Ainsi, il nous paraît primordial de dire haut et fort que l’euthanasie ou la contention par médication lourde ne sont pas des options valables pour gérer les problèmes de comportement de qui que ce soit. Le comportement est souvent le dernier moyen de communication des personnes peu ou non verbales. Elles ne méritent pas d’être bâillonnées.

Par ailleurs, il existe diverses interventions reconnues comme étant efficaces pour les troubles graves de comportement. Il existe aussi des ressources........

© Le Devoir