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Tout reste à faire

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14.06.2025

Ce ne sont pas les défis qui manqueront pour celui ou celle qui succédera à Michael Sabia, à commencer par l’exécution d’un imposant plan d’action impliquant 200 milliards d’investissements sur 10 ans.

Le prochain président-directeur général (PDG) d’Hydro-Québec – le quatrième en moins de 10 ans – devra relever des défis colossaux. Si Sophie Brochu, PDG de 2020 à 2023, a amorcé le virage de la transition énergétique, se présentant à son départ comme « l’architecte » de ce chantier, Michael Sabia, lui, a eu le mérite d’en concrétiser les premières étapes en dévoilant, à la fin de 2023, un ambitieux Plan d’action 2035 – Vers un Québec décarboné et prospère⁠⁠1.

Mais tout reste à faire. Le Québec n’est encore qu’à la ligne de départ de cette transition, son économie reposant toujours à plus de 50 % sur les énergies fossiles.

Le nouveau timonier d’Hydro-Québec devra faire face à une série de défis d’envergure. Il lui reviendra notamment de s’assurer que le Plan d’action 2035 soit réaliste au regard des capacités internes de la société d’État et des ressources humaines et matérielles disponibles au Québec.

Déjà, certains murmures s’élèvent : ce plan, avec ses investissements prévus de près de 200 milliards de dollars sur 10 ans, mettra à rude épreuve les capacités des employés d’Hydro-Québec et de ses........

© La Presse