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Parler d’infertilité : un regard de mère

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13.05.2025

En ce week-end de la fête des Mères, l’auteure porte un regard particulier sur cette célébration de la maternité.

Pour certaines femmes, devenir mère est une suite naturelle dans le parcours de vie. Porter la vie, dans toute sa féminité, c’est vivre une transformation profonde : le corps change, s’adapte, accueille un être en devenir. On ne naît pas mère, on le devient. Ce rôle s’apprend au fil des jours, dès le test de grossesse positif, alors que la réalité prend doucement forme. La femme se transforme. Elle s’imbibe, corps et esprit, de cette présence invisible qui deviendra un enfant.

La maternité est une métamorphose silencieuse, mais puissante. Des recherches en neuro-imagerie l’ont confirmé : les pleurs d’un nouveau-né activent chez la mère des régions du cerveau liées aux soins, aux mouvements et à la parole, peu importe sa culture. L’instinct maternel, loin d’être un simple mythe, est une vérité biologique universelle.

En 2024, 77 400 bébés sont nés au Québec. Chacun d’eux porte une histoire singulière. Celle d’une mère porteuse, d’une femme ayant eu recours à la procréation assistée, ou encore celle d’une future mère tombée enceinte de manière inattendue, qui a choisi, avec courage, de faire naître la vie.

Être mère, c’est se donner sans réserve. C’est embrasser un rôle qui ne s’apprend dans aucune école, sauf celle, exigeante,........

© La Presse