Une dérive autoritaire sans précédent
Un an après l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, le spécialiste Romuald Sciora fait le bilan des dommages infligés à la démocratie américaine par le président et son entourage.
Il y a un an, le 5 novembre 2024, Donald Trump remportait l’élection présidentielle pour un nouveau mandat ; 365 jours plus tard, force est de constater que les États-Unis ont basculé dans un régime semi-autoritaire qui fait désormais passer la Hongrie de Viktor Orbán pour un laboratoire d’amateurs.
Commençons par le judiciaire. En juin, la Cour suprême a fortement restreint le pouvoir des juges fédéraux, estimant qu’ils ne peuvent plus bloquer les décrets de Trump pour l’ensemble du pays, mais seulement pour les parties directement concernées par l’affaire devant les tribunaux. Cette révolution constitutionnelle est en train de transformer la séparation des pouvoirs en une théorie quasi obsolète.
Les universités capitulent l’une après l’autre face aux menaces financières. Columbia, après s’être couchée, a accepté de placer plusieurs départements sous « tutelle académique ». Trump s’en prend au National Museum of American History, reprochant à ses expositions de donner l’impression que « tout était horrible dans l’esclavage ». Cette réécriture de l’histoire se poursuit méthodiquement – et........





















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