Il faudrait privatiser la STM et on peut offrir les mêmes services essentiels que dans les années 1980. Depuis le début des grèves à la Société de transport de Montréal (STM), c’est le genre de commentaires qu’on entend dans l’opinion publique, surtout sur la privatisation de la STM, mais également sur les services essentiels à offrir.

J’ai assisté lundi aux audiences du Tribunal administratif du travail (TAT) sur les services essentiels à offrir pendant la deuxième grève à venir du syndicat des chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro les 15 et 16 novembre.

Pour s’opposer à offrir un service essentiel de base en cas de grève, on nous a présenté qu’on devrait faire comme lors des grèves dans les années 1980 alors qu’aucun service n’était offert.

Il y aurait même eu un concert au Stade olympique devant 50 000 personnes et aucun problème ne serait survenu. Le tribunal avait en effet statué à l’époque qu’il n’y avait pas de grands inconvénients de ne pouvoir se déplacer en transport collectif pour se rendre au centre commercial et assister à des évènements.

Plus de 40 ans plus tard, on semble encore estimer que les transports collectifs ont comme mission principale de déplacer........

© La Presse