Le diable est dans les détails
Le dossier Sanimax a pris une place considérable dans les médias1, considérant que l’entreprise fait partie d’une tranche de la filière agroalimentaire dont on ne parle jamais, soit l’équarrissage. D’ailleurs, l’ensemble de la couverture ne concernait que les odeurs que cette industrie génère.
Qu’en est-il exactement ?
L’équarrissage, c’est principalement la collecte d’animaux morts et de sous-produits d’abattoirs qui sont ensuite traités et revalorisés. Ce n’est pas si différent de la collecte sélective ou du recyclage que nous faisons tous individuellement à la maison. Le parallèle que j’essaie de faire avec le recyclage vous surprend peut-être, mais quand on y pense, c’est logique.
À la ferme, lorsqu’un animal meurt, un producteur agricole peut en disposer en suivant des règles strictes de biosécurité. On peut penser à l’enfouissement, au compostage ou, pour ceux qui ont l’équipement nécessaire, à l’incinération.
La mort d’un animal a un impact financier et aussi humain. Cependant, au-delà de la mort d’un animal, en disposer........
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