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Le courage d’agir face à des constatations troublantes

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16.06.2025

« Un jour, j’ai reçu un courriel dans lequel on me parlait d’un Alexandre alors que j’ai une fille qui s’appelle Alexandra. Ç’a été toute une surprise ! J’ai appris qu’elle avait dit à un professeur qu’elle était trans et que tout le personnel et les élèves l’appelaient maintenant Alexandre. Mon mari et moi étions les seuls à ne pas le savoir. »

Dans la même section du rapport du Comité de sages sur l’identité de genre, une autre mère raconte qu’un membre du personnel de l’école de sa fille a conduit celle-ci chez un médecin et que ce dernier lui a prescrit des hormones, dès cette première rencontre.

Ces témoignages ont de quoi alerter le ministre de l’Éducation ! Comment les directions scolaires peuvent-elles prendre l’initiative d’entraîner un jeune dans une démarche transaffirmative sans autre garantie que son auto-identification, et sans même en parler à ses parents ?

Cette approche transaffirmative ne fait pas consensus, tant s’en faut. Le mérite du rapport est de faire état du débat médical très vif, trop longtemps ignoré au Québec, sur le sujet. Les revues systématiques de preuves effectuées dans plusieurs pays ont révélé le manque d’études probantes permettant de soutenir une telle approche, entraînant des pays d’Europe à interdire les bloqueurs de puberté pour traiter la dysphorie de genre. Le Comité de sages fait le même constat, mais ne suggère pas de temps d’arrêt.

Quoi que l’on pense de ce rapport, son mérite est d’ouvrir enfin le débat sur des enjeux importants qui touchent la population de près, mais qui restent largement ignorés, voire tabous, dans les sphères médicales, mais également médiatiques et politiques.

Comme indiqué dans le rapport, l’immense majorité des Québécois et des Québécoises «........

© La Presse