menu_open Columnists
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close

On n’impose pas la mort faute de soins adaptés

3 0
23.05.2025

C’est suivre une pente éthique bien dangereuse que de réfléchir à l’utilisation de l’aide médicale à mourir pour les personnes n’ayant pas la capacité de prendre cette décision, estime Me Chloé Surprenant, qui réagit ici à des propos de l’animateur de radio Luc Ferrandez

Huit jours. Florence, une femme atteinte du syndrome de Prader-Willi et ayant une déficience intellectuelle importante, a passé huit jours en isolement – au trou – à la prison Leclerc, un environnement manifestement inadapté à ses besoins1.

Monsieur Ferrandez, il s’agit d’une histoire crève-cœur, à laquelle vous suggérez une solution qui l’est encore plus2. Lors de votre récente intervention à la radio le 15 mai dernier, vous avez abordé l’imposition de l’aide médicale à mourir comme solution possible pour des personnes vulnérables comme Florence.

Vous avez dit : « Au lieu d’appeler ça de l’aide à mourir, on pourrait appeler ça des soins palliatifs. »

Ayant participé à la libération de........

© La Presse