Une candidate « anti-chicane » qui rallume le feu
À mots couverts, Soraya Martinez Ferrada courtise un segment de l’électorat réticent au changement et alimente une opposition entre automobilistes et cyclistes qui n’a pas lieu d’être, estime l’auteur.
Au lancement de sa campagne, la candidate à la mairie de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, s’est décrite comme « anti-chicane ». Cette semaine, en présentant ses engagements sur les infrastructures cyclables, elle a offert un exemple clair de ce paradoxe. Elle se pose en pacificatrice tout en nourrissant les tensions.
Sa proposition phare consiste à réaliser dans les 100 premiers jours un audit complet de toutes les pistes cyclables pour déterminer lesquelles devraient être revues et sécurisées. À première vue, l’idée peut sembler prudente et consensuelle. En réalité, elle ne s’accompagne d’aucune vision d’ensemble. Aucun axe manquant n’est identifié, aucun réseau structurant n’est proposé et aucune perspective à long terme n’est évoquée. Ce manque de substance est d’autant plus étonnant que l’on parle ici d’un enjeu central pour l’avenir de la mobilité montréalaise.
En choisissant ce chemin, la candidate adopte un discours politique bien rodé. On évite de paraître ouvertement opposé au vélo, mais on envoie un signal........





















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