L’auteur invite Soraya Martinez Ferrada à poursuivre l’élan de mobilité active amorcé ces dernières années.

Le recul de Soraya Martinez Ferrada sur sa promesse d’audit des pistes cyclables a soulevé un mélange de soupirs et de perplexité. L’idée d’un audit limité uniquement aux pistes cyclables, plutôt qu’à l’ensemble du réseau routier, en disait déjà long sur le flou entourant la vision de la nouvelle mairesse. Son abandon est donc bienvenu, mais il laisse planer une question : que restera-t-il de la volonté de rendre Montréal plus sûre pour celles et ceux qui la traversent autrement qu’en voiture ?

Durant la campagne, les messages contradictoires sur le vélo ont entretenu une ambiguïté commode, une fermeture à peine voilée, enveloppée dans le langage de l’équilibre.

Plusieurs de ses candidats parlaient ouvertement d’un moratoire sur les pistes cyclables, voire du démantèlement de certaines d’entre elles, avant d’être contredits quelques heures plus tard par leur cheffe. Tout cela a entretenu le flou, nourri le cynisme et permis à chacun d’y entendre ce qu’il voulait. Ce double langage pouvait peut-être servir en campagne, mais........

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