Pour l’autrice, interdire les téléphones ne suffit pas, il faut préparer les cerveaux à résister et à faire les bons choix.

Le gouvernement québécois a annoncé l’interdiction des téléphones cellulaires dans les écoles primaires et secondaires dès septembre. L’objectif est clair : limiter les distractions, les situations d’intimidation et les effets délétères des écrans.

Cette décision part d’une très bonne intention. Mais empêcher l’exposition ne protège pas durablement les adolescents. Il faut aussi préparer les cerveaux. Et cela passe par une éducation numérique ambitieuse et cohérente avec les défis d’aujourd’hui.

L’adolescence est une période de grande plasticité cérébrale. Le cortex préfrontal, qui régule l’attention, le raisonnement et le contrôle des impulsions, est encore en développement. C’est aussi l’âge où le besoin d’appartenance, de reconnaissance sociale et de stimulation émotionnelle est maximal.

Les réseaux sociaux exploitent précisément ces........

© La Presse