La retenue rapporte plus que les coups d’éclat
La diplomatie n’est pas un signe de faiblesse, souligne l’ancienne ambassadrice du Canada auprès des Nations unies Louise Blais. Il faut reprendre le dialogue avec les États-Unis en baissant les coudes et en respectant nos vis-à-vis, dit-elle.
Les négociations commerciales brusquement interrompues après la diffusion d’une publicité du gouvernement de l’Ontario cachent un malaise plus profond.
Depuis bien avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses déclarations sur le 51e État, le gouvernement canadien avait télégraphié aux républicains qu’il s’entendait mieux avec les démocrates.
Notre dépendance économique et sécuritaire envers nos voisins, une superpuissance, ainsi que la tradition de ne pas se prononcer sur leur processus électoral pour des raisons évidentes ne nous avaient pas empêchés de formuler des critiques moralisatrices frôlant le mépris à l’égard du mouvement MAGA.
Et derrière ces déclarations publiques imprudentes, le gouvernement avait aussi négligé de préparer l’après-Biden.
Nos diplomates ont snobé les républicains pendant trois ans et nos dirigeants ont fermé leurs oreilles à leurs commentaires légitimes quant à notre manque de sérieux envers nos engagements à l’égard de l’OTAN et de notre sécurité continentale.
Au point que, lorsqu’il est devenu clair que l’ancien président gagnerait à nouveau l’investiture républicaine, la panique s’est installée dans les couloirs du parlement et ceux de notre ambassade. Il fallait soudainement lancer une........





















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