Le transfert du pouvoir entre Joe Biden et le nouveau président des États-Unis, Donald Trump, s’est fait de façon pacifique au fil des dernières semaines et jusqu’à la prestation de serment de M. Trump le 20 janvier.

Cela contraste fortement avec le précédent cycle de transfert du pouvoir qui a eu lieu en 2021, lorsque des partisans de Trump ont participé à une insurrection au Congrès le 6 janvier de cette année-là. On s’en souvient tous, Trump refusait d’admettre sa défaite à l’élection présidentielle de 2020. En novembre 2024, Kamala Harris et Joe Biden ont quant à eux rapidement concédé la victoire à Donald Trump.

Bien que le ton de Trump ait semblé plus calme le 20 janvier dernier que lors de sa première prestation de serment en 2017, son message était percutant et très en ligne avec les engagements qu’il a pris. Il a dressé un bilan négatif des années Biden et a proclamé que sa réélection représentait le début d’un « nouvel âge d’or » américain. Son retour marque, selon lui, rien de moins que la fin du « déclin de l’Amérique ».

Ainsi, nous avons assisté à un transfert pacifique du pouvoir, mais certainement pas à un transfert rassembleur.

Fidèle à sa campagne de 2024, Trump réitère depuis son assermentation que ses priorités sont la sécurité de la frontière, la déportation de millions d’immigrants sans statuts, la croissance de l’économie, la remise en question des initiatives environnementales, l’accent sur l’énergie........

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