Le cap des 100 premiers jours au pouvoir d’un président américain représente l’occasion d’évaluer sa performance et le respect de ses engagements.

N’ayant jamais accepté sa défaite lors de l’élection de 2020, on s’attendait à ce que le président Donald Trump aborde son nouveau mandat différemment. Il était désormais fortement soutenu par une base qui avait fait sien son populisme d’extrême droite et qui était engagée avec ferveur sur le terrain. Trump est aussi moins contraint par la pensée conventionnelle du Parti républicain qu’en 2016, alors que celui-ci est désormais plus largement dominé par le mouvement MAGA.

Les initiatives politiques exposées dans le discours d’investiture du président promettaient le début d’un « âge d’or » et la fin du « déclin de l’Amérique » supposément accéléré par l’administration sortante de Joe Biden.

Les décisions du président sont tombées rapidement. C’est un véritable couperet qui s’est abattu sur une pléthore de sujets, allant de la gestion de l’État à la géopolitique internationale, en passant par les questions d’immigration et de diversité. Au cœur de cette série de décisions : l’économie.

L’imposition de droits de douane élevés sur les principaux produits importés en provenance de plus de 100 pays a marqué le début d’un bouleversement radical du commerce mondial. Cette décision, combinée à la volonté du président d’annexer le Canada pour en faire son 51e État, d’acheter le Groenland et de se réapproprier le canal de Panamá,........

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