De transactionnel à transformationnel
Donald Trump fait couler beaucoup d’encre depuis son retour à la présidence des États-Unis il y a six mois.
Si sa première administration était formée de personnel politique républicain plus traditionnel, sa nouvelle équipe est entièrement dominée par des partisans du mouvement MAGA (Make America Great Again) qui lui sont très fidèles, voire qui vénèrent sa personne.
Au-delà de cette différence notable, Trump demeure une figure clivante, toujours imprévisible, assurément encline à la confrontation et obsédée par son image et ses intérêts personnels.
Dans ce contexte, son comportement se révèle plus influent et donc plus décisif dans l’ordre des priorités du gouvernement des États-Unis, surtout au regard de l’utilisation généralisée des décrets présidentiels qui marque son deuxième mandat.
Les intentions de vote à son égard sont présentement faibles, mais Trump demeure déterminé à faire avancer son programme économique, qui comprend des initiatives tarifaires à l’encontre de partenaires commerciaux majeurs des États-Unis. Pour l’instant, toutes les incertitudes que cela engendre sur les marchés, dans l’économie mondiale ainsi que sur l’inflation au sein même de l’économie américaine ne sont rien pour l’arrêter.
Le fameux livre de Trump The Art of the Deal est souvent perçu comme une référence quant à la manière dont le président exerce ses fonctions. Il se perçoit comme un habile négociateur qui génère la production d’accords.
Or, ces accords se font généralement à coups de transactions sporadiques........
© La Presse
