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Rêvons la forêt les yeux grands ouverts

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Au-delà de la conjoncture politique, les coauteures se demandent si le temps ne serait pas venu de convoquer des états généraux sur la forêt québécoise.

Le 11 novembre dernier, François Legault déclarait à La Presse qu’une perte de 30 000 emplois dans l’industrie forestière était possible⁠1, soit près de la moitié des emplois directs dans ce secteur névralgique au Québec. L’heure est grave ! Nous pensons que le moment est venu de rêver autrement de nos forêts et surtout la vie des personnes qui en dépendent, de rêver sérieusement à partir de vraies données.

Si la guerre des droits de douane que mène Donald Trump explique en partie cette crise, le Québec est loin d’en être à sa première fluctuation dans les montagnes russes que sont les échanges commerciaux liés à l’exploitation forestière.

Néanmoins, nous dénonçons la nonchalance affichée envers le gagne-pain des travailleurs et travailleuses. Ne plus parler d’un dossier ne le fait pas disparaître. Les temps sont durs pour les communautés forestières qui subissent des fermetures d’entreprises.

Parlez-en aux employés et employées de la scierie de Petit-Saguenay qui ont reçu récemment un avis de licenciement collectif, ou à ceux de Produits forestiers Arbec qui suspend ses activités à son usine d’Amos. Quel avenir y a-t-il pour eux ?

De manière plus générale, quel avenir y a-t-il pour nos forêts publiques ? Pourront-elles continuer à........

© La Presse