La pression fiscale sur le portefeuille des Québécois leur rend la tâche difficile quand ils souhaitent améliorer leur sort économique, estime l’analyste Gabriel Giguère

Lorsqu’on parle du système fiscal québécois, on s’enorgueillit souvent en affirmant qu’il permet de financer les programmes qui font du Québec l’une des sociétés les plus égalitaires en Amérique du Nord.

Ce qu’on oublie de dire, cependant, c’est que bon nombre des corrections que font nos programmes gouvernementaux sont attribuables aux inégalités créées par la surréglementation et la surtaxation de notre économie.

On oublie aussi souvent de mentionner que cette réglementation prolonge les épisodes de pauvreté au Québec. Cette égalité que nous promet le modèle québécois vient bien souvent aux dépens de nos possibilités d’ascension économique et sociale.

Pourtant, beaucoup de nos efforts individuels s’appuient sur ces occasions d’améliorer notre bien-être économique. Après tout, le fait de pouvoir tirer profit de ses efforts n’est-il pas le moteur derrière un retour aux études ou des heures supplémentaires au travail ?

À ce chapitre, les 10 % de Québécois les moins nantis de la province rencontrent davantage de difficulté........

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