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Que reste-t-il de l’entente du lac Meech ?

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26.06.2025

Il y a 35 ans presque jour pour jour, les espoirs de voir advenir un ordre constitutionnel canadien plus hospitalier pour la spécificité québécoise ont été mis à mal. L’entente du lac Meech, rejetée la veille de la Saint-Jean, ne sera finalement jamais formalisée.

Trois ans plus tôt, sous l’impulsion des forces progressistes-conservatrices de Brian Mulroney, les premiers ministres des provinces et le premier ministre du Canada s’étaient pourtant entendus sur un projet de réforme constitutionnelle. Or, pour entrer en vigueur, l’entente du lac Meech devait être ratifiée par les assemblées législatives des 10 provinces et du Parlement fédéral, dans un délai maximal de trois ans. Cela nous amenait à la date butoir du 23 juin 1990.

L’échec de sa ratification au Manitoba et à Terre-Neuve provoque l’avortement du projet. C’est alors que Robert Bourassa prononce cette phrase puissante à l’Assemblée nationale du Québec, le 22 juin 1990 : « Le Canada anglais doit comprendre, d’une façon très claire, que quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Québec est aujourd’hui et pour toujours une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. »

PHOTO PAUL CHIASSON, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Le premier ministre du Québec, Robert Bourassa, et le chef de l’opposition officielle, Jacques Parizeau, lors d’une rencontre........

© La Presse