Octobre 2032. Un satellite de surveillance détecte l’implantation d’une mystérieuse station scientifique dans l’île d’Ellesmere, à seulement quelques centaines de kilomètres du Groenland.

Officiellement, Pékin dit qu’il s’agit d’une base scientifique chinoise destinée à l’étude des courants arctiques. Mais ses antennes paraboliques, ses conteneurs blindés et sa piste d’atterrissage sommaire rappellent davantage une tête de pont stratégique qu’un simple camp de recherche.

Que fait le Canada ? Inutile de demander de l’aide aux Américains qui sont, depuis Trump, retombés dans un isolationnisme digne du début du XXe siècle. De toute façon, Washington continue de nier la souveraineté canadienne maritime en Arctique pour faciliter ses propres déploiements militaires dans la région.

L’Alliance atlantique préfère détourner le regard, elle-même aux prises avec une politique agressive d’expansion de la Russie sur son flanc est. Et s’en remettre au Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas une option : la Chine va vraisemblablement utiliser son veto.

Il faut faire le constat malheureux que le Canada, prisonnier de son immobilisme depuis des décennies, n’a pas........

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