Un projet peu coûteux mis de l’avant par la Dre Julie Jomphe pour les personnes vivant avec un trouble de la personnalité limite semble avoir été emporté dans la tempête de la loi 2.

La disparition de l’Institut de la pertinence des actes médicaux (IPAM)1, à la suite de l’adoption de la loi 2, a provoqué une consternation dans le milieu médical. Plusieurs projets innovants se retrouvent aujourd’hui en péril. Je souhaite ici témoigner de mon propre désarroi, alors que l’IPAM représentait une voie pour la réalisation d’une initiative en santé mentale que je mûrissais depuis longtemps : la mise en place de groupes virtuels provinciaux pour les personnes vivant avec un trouble de la personnalité limite.

Cette condition psychologique est caractérisée par une instabilité marquée des émotions, des relations et de l’image de soi, souvent accompagnée d’une peur de l’abandon importante et d’impulsivité. Il s’agit d’un trouble sévère s’accompagnant souvent d’une suicidalité chronique entraînant des visites répétées aux urgences, des hospitalisations, un risque de morbidité et de mortalité nettement supérieur à la moyenne. Cela en fait une condition exigeant des soins médicaux et psychosociaux importants.

La thérapie........

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