La loi 2 compromettra l’accès des enfants malades aux soins
Les directrices et directeur des quatre centres hospitaliers universitaires pédiatriques du Québec mettent en garde contre les conséquences de la loi 2.
Aucun parent ne souhaite que son enfant ne soit malade au point de nécessiter les soins d’un médecin surspécialiste en pédiatrie. Mais tous les parents dont l’enfant en a besoin souhaitent avoir accès rapidement à ces services ultraspécialisés. Les enfants atteints de maladies graves dans tout le Québec dépendent de l’expertise de cardiologues, de pneumologues, de néphrologues pédiatriques et de nombreux autres surspécialistes, médicaux et chirurgicaux, dont les services ne sont disponibles que dans les quatre centres hospitaliers universitaires : l’Hôpital de Montréal pour enfants du CUSM, le CHU Sainte-Justine, le CHU de Sherbrooke et le CHU de Québec-Université Laval.
Les équipes de surspécialistes en pédiatrie comptent peu de médecins en comparaison aux équivalents adultes, et la disponibilité de ces experts sur le marché est rare. Même si la loi 2 n’entraînait pas un exode immédiat des surspécialistes en pédiatrie hors de la province, nous avons non seulement besoin que ces médecins demeurent en poste, mais aussi de remplacer ceux qui partent à la retraite dans un contexte de main-d’œuvre vieillissante.
La perte ou le remplacement manqué de seulement un ou deux membres d’une équipe peut représenter une diminution de 20 à 40 % des effectifs du groupe. Par un effet d’entraînement, les quelques membres restants courent un risque élevé d’épuisement professionnel et d’autres départs s’ensuivent rapidement.
Jusqu’à 25 % des pédiatres spécialisés de nos quatre CHU pédiatriques sont recrutés à l’extérieur du Québec. Il s’agit de médecins spécialisés pleinement formés dont la formation n’a rien coûté aux contribuables québécois. Partout au monde, les........





















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