Quelle priorité accorde-t-on à la santé de notre jeunesse ?
Les enfants et les adolescents représentent près de 20 % de la population, mais ils incarnent 100 % de notre avenir. À une certaine époque au Québec, un enfant sur quatre ne survivait pas à son premier anniversaire. Aujourd’hui, un sur quatre souffre d’une maladie chronique, qu’elle soit physique ou mentale. La vulnérabilité de l’enfance n’a pas disparu, elle s’est transformée.
Cette année, la thématique de la Journée mondiale de l’enfance est « Ma journée, mes droits ». Le droit à la santé est un des droits fondamentaux de nos jeunes. Dans la transformation actuelle du réseau de la santé au Québec, quelle priorité leur accorde-t-on réellement ?
En parcourant la loi 2 – pour laquelle de nombreux dispensateurs de soins pédiatriques sonnent l’alarme –, on cherche les enfants, bien cachés sous des pastilles vertes (non vulnérables et non priorisés).
En ce qui nous concerne, notre malaise va bien au-delà du mode de rémunération des médecins et s’étend à plusieurs orientations de la réforme en cours qui oublient nos plus jeunes citoyens.
Les objectifs de performance déployés ignorent tout des spécificités de l’enfance et de l’adolescence. Ils mettent surtout l’accent sur le programme Agir tôt, la protection de la jeunesse, la vaccination et certains services sociaux, ce qui est important mais insuffisant. La santé physique et mentale des enfants........





















Toi Staff
Sabine Sterk
Gideon Levy
Tarik Cyril Amar
Stefano Lusa
Mort Laitner
John Nosta
Ellen Ginsberg Simon
Gilles Touboul
Mark Travers Ph.d
Daniel Orenstein