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Laissons une marge de manœuvre aux psychiatres

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30.04.2025

Des crimes violents perpétrés par des gens souffrant de troubles mentaux font la une des journaux de façon répétée depuis des années, mais on dénonce en parallèle la tendance au sensationnalisme des médias. Que doit-on penser ?

La mort de la mère d’Emmanuel Gendron-Tardif, pour laquelle ce dernier a récemment été reconnu non criminellement responsable, a fait l’objet d’une couverture médiatique importante au Québec ces dernières semaines. Ce n’est pas surprenant étant donné qu’un tel meurtre est d’une violence littérale et symbolique inouïe.

Dans la foulée du jugement de non-responsabilité criminelle, le chroniqueur Paul Arcand a affirmé1 dans ces pages qu’on aurait pu sauver une vie si on avait eu des outils plus efficaces pour contraindre Emmanuel Gendron-Tardif à se soigner. En lien avec cette chronique, l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGGID SMQ) a écrit une lettre2 dénonçant ce qu’elle concevait comme une chronique stigmatisant les personnes vivant avec un trouble mental.

Affirmer qu’il y a un lien........

© La Presse