À la suite de la publication de la chronique « L’ombre de Sanimax plane sur votre assiette⁠1 » de Sylvain Charlebois le 8 mai dernier, la mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles souhaite apporter sa perspective sur la relation entre la Ville de Montréal et l’entreprise d’équarrissage.

La chronique « L’ombre de Sanimax plane sur votre assiette » posait une question lourde de conséquences : que se passerait-il si l’entreprise d’équarrissage Sanimax, située à Rivière-des-Prairies, fermait ses portes ? Comme mairesse de l’arrondissement où cette entreprise est implantée depuis plusieurs décennies, je comprends l’inquiétude. Mais il est impératif de corriger la perception que certains entretiennent, à savoir que c’est la Ville de Montréal qui menacerait la chaîne agroalimentaire.

Les faits sont simples. Depuis plus de 15 ans, nos citoyens vivent avec les effets directs des activités de Sanimax : rejets de contaminants dans le fleuve, pollution dans l’air, odeurs incommodantes, circulation industrielle au cœur de zones résidentielles.........

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