Et si c’était aussi ça, un « Canada fort » ?
La fermeture radicale et précipitée de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), plus tôt cette année, a été vécue comme un tsunami au sein du vaste écosystème de l’aide internationale.
Les conséquences sont immédiates et dramatiques pour des centaines de milliers de personnes et d’organismes du Sud global.
Que cette décision lourde de conséquences ait été prise par une administration formée d’oligarques milliardaires ajoute à la sinistre ironie. Ironie, car l’aide internationale des pays les plus riches aux plus pauvres est une marque de solidarité et, pourrait-on dire aussi, d’intérêts mutuels : qui souhaite plus de chaos sur cette Terre ?
Sabrer dans les budgets d’aide internationale est malheureusement dans l’air du temps : plusieurs pays du G7 l’ont fait ou pensent le faire.
Une nouvelle analyse d’Oxfam montre que les pays du G7, qui représentent ensemble environ les trois quarts de l’aide publique au développement à travers le monde, sont en voie de réduire de 28 % leurs budgets d’aide en 2026 par rapport aux niveaux de 2024. Si cela se confirme, il s’agira de la plus forte réduction de l’aide........
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