Un tournant pour les relations avec le Canada ?
Entre les rivalités familiales et les menaces de destitution de la vice-présidente, les élections aux Philippines promettent d’être enlevantes.
Le 12 mai prochain, les électeurs éliront les 317 membres de la Chambre des représentants et 12 des 24 sièges du Sénat dans des élections de mi-mandat où se dessine une guerre par procuration entre le camp du président Ferdinand « Bongbong » Marcos et celui de sa vice-présidente, Sara Duterte.
Avec une course qui s’annonce serrée et un paysage politique de plus en plus polarisé, l’élection présidentielle de 2028 se profile à l’horizon des élections de mi-mandat. Alors que le camp Duterte positionne déjà Sara comme la successeure de Marcos, un Sénat pro-Marcos pourrait porter un coup dur aux plans du clan Duterte.
En effet, Sara Duterte a été destituée par la Chambre des représentants en février dernier, après avoir déclaré s’être entretenue avec un tueur à gages pour assassiner Marcos si celle-ci était tuée. Après les élections de mi-mandat, le Sénat devra décider s’il entérine la destitution ou non, ce qui rendrait Sara Duterte inéligible pour les élections présidentielles de 2028.
L’issue de ces élections pourrait bien avoir des répercussions sur les liens que le Canada entretient avec ce pays. Alors que Duterte avait adopté une position........
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