On ne voit que la pointe de l’iceberg
Les projets de construction freinés par l’insuffisance des infrastructures d’aqueduc et d’égout1 ne montrent que la pointe de l’iceberg d’un ensemble de problèmes de gestion de l’eau dans les municipalités et les ministères impliqués. À la veille du dépôt du prochain budget provincial par le ministre Girard, il importe de mettre en évidence les besoins prioritaires dans la gestion actuelle.
Ce budget contiendra les montants pour les travaux d’infrastructures d’eau potable et d’eaux usées réservés au Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035. Or, le PQI actuel ne prévoit que 7,1 milliards de dollars d’aide aux municipalités sur 10 ans, et cela presque uniquement pour maintenir des actifs, c’est-à-dire remplacer les ouvrages existants, principalement des tuyaux.
Or ce montant doit être triplé : 14 stations d’épuration doivent être mises aux normes d’ici le 31 décembre 2030 pour cesser de polluer et être conformes à la réglementation. On parle........
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