En 1995, l’historien Éric Bédard était l’un des porte-parole de la coalition Jeunes souverainistes. Il a raconté son expérience militante dans Années de ferveur, 1987-1995 : Récit d’une jeunesse militante, réédité récemment (Boréal compact). Ce soir, dans le documentaire de Carl Leblanc (Jour de référendum, Ici Télé, 21 h), avec d’autres citoyens, il témoigne de son expérience de la journée du 30 octobre 1995.

Après son départ de la politique, Jacques Parizeau n’a pas manqué de rappeler à l’ordre ses successeurs, ce qui a envenimé ses rapports avec le Parti québécois. En 2013, il encourage les jeunes qui militent à Option nationale. Lors de ses funérailles deux ans plus tard, c’est Jean-Martin Aussant qui prendra la parole, non Pierre Karl Péladeau, alors chef du PQ.

Gardien de l’orthodoxie, il n’avait de cesse de rappeler la vocation indépendantiste du Parti québécois. Plutôt que d’écrire ses mémoires ou de s’improviser lobbyiste pour quelque multinationale, Jacques Parizeau s’est fait militant et conférencier (bénévole !).

Ce militantisme a fait oublier à quel point Jacques Parizeau a accepté des compromis pendant qu’il était chef du PQ.

On a souvent dit qu’il avait été un grand homme d’État, ce qui est........

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