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Sous les huées, Netanyahou promet à l’Onu « de finir le travail à Gaza »

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27.09.2025

Depuis l’Assemblée générale des Nations unies, le premier ministre israélien a pu s’exprimer malgré son mandat d’arrêt international et le génocide dans l’enclave palestinienne. Malgré les protestations, il a tenu un discours guerrier au nom de la lutte contre le mal.

À l’extérieur de l’enceinte onusienne, des manifestations ont lieu pour dénoncer la venue de Benyamin Netanyahou. À l’intérieur, le premier ministre israélien est accueilli, ce vendredi, par des huées et le départ de nombreux délégués de l’Assemblée générale de l’Onu. Une scène d’une rareté au sein de l’organisation internationale qui pousse le dirigeant a retardé de quelques minutes le début de son discours. Ces protestations illustrent les critiques de nombreux dirigeants à la tribune des Nations unies depuis mardi contre les crimes commis par le gouvernement israélien. Sans sourciller, il commence son allocution en présentant une carte du Moyen-Orient. Il se félicite, en pointant avec un crayon d’avoir éliminé « les milices au Yémen, Mohammed Sinouar à Gaza, Hassan Nasrallah au Liban, Assad en Syrie, les chefs militaires et scientifiques en Iran » et promis de s’occuper des « milices en Irak ».

Le nombre de sièges vides de l’Assemblée générale -geste peu fréquent pour des diplomates- montre à quel point Israël est isolé sur la scène internationale. Pourtant Benyamin Netanyahou a pu s’exprimer dans l’enceinte onusienne malgré le mandat d’arrêt à son encontre émis par la Cour pénale internationale (CPI). Alors que deux millions de Gazaouis vivent quotidiennement sous les bombardements, le blocus de l’aide humanitaire et une famine qui s’étend, le premier ministre israélien campe sur ses positions. Il maintient « nous n’avons pas terminé. Les vestiges du Hamas demeurent à Gaza et ils ont promis de répéter les horreurs du 7 octobre. Nous devons........

© L'Humanité